Dernière soirée intime... oui, c'est mon bac à linge sale. Cette nuit encore, nous aurons du mal à dormir ! Peut-être le mal du pays. Tu dois être la seule escort girl qui paie pour voir du pormo ! Cette coûfession mérite bien une coupe. Tout en me dirigeant vers le réfrigérateur afin d'en extraire une bouteille de champagne, je poursuis la conversation. Mais sinon, ce que je voulais savoir, c'était... Tu me disais que tu n'avais des relations sexuelles qu'avec des clients. Ce que je voulais savoir, c'est si cette sexualité était satisfaisante. Je veux dire, tu prends souvent ton pied ?  Oui, pratiquement chaque fais que je fais de l'anal. Sérieusement ? Oui, oui, je te jure, j'aime de plus en plus me faire enculer. Je me dis que si Zahia décide un jour d'écrire une autobiogiaphie, elle pourra se servir de cette phrase pour le titre. Puis je hoche la tête d'un air entendu. Intéressant.


Tu te stimules le clitoris en même temps pour arriver à l'orgasme ? Non, c'est mental. Je pense à plein de trucs dégueulasses. Elle se met à rire comme une gamine. Les images de Zahia et du gros Noir défilent dans ma tête. Vas-y, dis-moi à quoi tu penses. Je pense à sa grosse queue qui est dans mon cul, je me dis qu'il m'étrangle, qu'il me crache dessus... Mais ça, ils le font pour de vrai, parfois. Oui, mais pas tout le temps. Je lui sers une coupe de champagne, on trinque à je ne sais plus quoi au sexe ?, puis je lui suggère de se mettre à poil, que de toute façon, la plupart des photos seront nues. Je dis ça de façon détachée, même si en réalité, cette conversation m'a plutôt excité. Elle me répond d'accord, mais seulement si moi aussi je me mets à poil. « Y a pas de raisons. », pouffe-t-elle. Surpris par sa requête, je me contente de sourire niaisement pendant quelques secondes. Je cherche à dire quelque chose de pas trop con. Finalement, sur un ton que j'espère suffisamment assuré, mais sans doute un peu fébrile, je rétorque : « Seulement si c'est toi qui me déshabille. » La balle est dans son camp. Une bouffée de chaleur me parcourt le corps. Mon pouls s'accélère. Je vide ma coupe d'un trait. Elle sourit, se pince les lèvres. Je tente péniblement de rester impassible. Elle continue de me fixer en souriant, puis, s'approchant lentement, pose ses mains sur ma ceinture, déboutonne mon pantaIon et le fait glisser jusqu'à mes chevilles. Je bande comme un taureau. Difficile de cacher mon excitation, maintenant.