On touche le fond, mais pas avec les Escortes Girls !

La crise, cette peste de notre temps, n'épargne aucun secteur d'activité. Elle touche - ou ne tarderait pas à toucher - toutes les populations à la façon d'une épidémie rappelant notre cher La Fontaine "ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés". Tous, vraiment ?

Comme après une guerre où la misère semble s'être installée parmi des paysages désolés, la vie arrive à reprendre ses droits chez quelques rescapés jouant de la musique à tue-tête, s'adonnant à des cérémonies païennes en hommage au sexe et à ses plaisirs, la crise engendre des poches de résistance. Tous les secteurs d'activité s'écroulent, sauf un, celui de la fête. Ce n'est pas une provocation plus ou moins sacrilège, mais un désir de revanche. Alors que nos sociétés se noient sous les contraintes économiques, surnage la liberté des corps. Souvent jusqu'au paroxysme.

C'est un paradoxe bien connu que durant les périodes difficiles, les moeurs se relâchent et les libidos s'épanouissent. On le verra dans ce site, à titre d'exemple, qu'en France où tout va mal, seul le sexe avec les escorts girls n'est pas en berne. Au contraire. Le pays se dévergonde dans des festivités évoquant plutôt les orgies romaines que les actes de pénitence. Le porno fleurit aussi bien sous forme de loisir amateur qu'en tant que business, toujours dans une ambiance débridée, sans limite, en vacances, à Paris, les castings connaissent de longues files d'attente rassemblant des jeunes filles bien sous tous rapports qui, loin d'être des laissées-pour-compte en proie à la paupérisation, revendiquent l'envie de s'éclater sur les plateaux. Des producteurs-acteurs débordés de travail les raccompagnent dans leur Bentley en évitant de leur faire la morale; elles savent ce qu'elles veulent. Ce n'est pas l'atmosphère d'une veille de fin du monde, c'est l'appel à de joyeuses récréations pour profiter de l'existence.

L'industrie du pormo est en pleine mutation, le passage d'Intemet ayant tout chanboulé. Mais globalement, elle n'est pas pour autant en crise. Même si le culte de la star semble en déclin. Les nouveaux consommateurs d'escortes girls se rallient à la découverte de personnalités inédites et à une plus grande variété de propositions. L'envie de participer en voyeur à ces séances festives les gagne. Le goût de l'impromptu, de la bacchanale, l'emporte sur le rituel un peu convenu. il faut bien le dire, des films singeant le cinéma traditionnel dont ils ont fait le tour. Quand les voisines de palier ont l'air de bien rigoler avec quelques copains de passage - ça s'entend ! Il paraît légitime d'avoir envie de participer, à défaut par l'intermédiaire d'une caméra. Si la baise est désormais une fête, pimentée de quelques escalades, alors amusons-nous comme ces joyeux drilles d'à côté qui savent lutter efficacement contre le marasme conjonctuel !

L'histoire nous apprend que pendant la Grande Guerre, Maxim's, le restaurant le plus chic de Paris, était plein tous les soirs et qu'on s'y amusait bien. Les temps ont changé, c'est vrai, et le contexte n'est plus le même. N'empêche qu'à l'angoisse des jours sombres répond toujours une frénésie de plaisirs subversifs. Pas pour tout le monde, certes. Ces épicuriens-là nantis ou prolétaires, restent à la marge. Dans leur niche. Mais tes marginaux, à l'avant-garde, témoignent souvent des bouleversements à venir.