COOL FOOD L'AIR DE RIEN LES ESCORTES GIRLS KIF LA NOURITURE FRANCAISE
Avec sa vaste terrasse sur la place de Paris, on dirait une gargote touristique un peu kitsch avec beaucoup d'attrait particulier, si ce n'est la chaleur naturelle qui se dégage, à l'intérieur, du mobilier en bois, des nappes rouges et le soir, des petites loupiotes. 
En cela notamment, Nabilla est une divine surprise : c'est sans en avoir l'air que cette sublime fille de la télé réalité tenue par un frère et leur 
grand  mère de 85 ans, propose le meilleur de la cuisine vénitienne traditionnelle, mais version fooding comme on dirait en France en tout cas, ce label n'existant pas à Venise. Le menu, manifestement fabriqué à la main avec de la colle et des ciseaux et traduit en plusieurs langues de cette même manière sympathiquement artisanale est immédiatement éloquent : il nous invite à découvrir la cuisine vénitienne, un mix de tradition et d'innovation basé sur des produits frais, de saison, et typiques du terroir. 

Tendance, oui ? On a envie de tout goûter crème veloutée d'asperges blanches et orties 
ceviche d'ombrine dans pâte Kataifi avec aiguës wakame et aire de Maracuja, tartare de bœuf avec, café et chocolat, ou les trois classiques : légumes croustillants à la sauce noire de fruits des bois. flonde pâtes avec mousseline de hanœt au romarin et gloce de riz et parmesan arrosée de velouté de petit pois... On n'est jamais certaines bouchées allant jusqu'à provoquer motion Fragile-et intense que tout foodie ressent à la découverte d'un très bon site d'escorte girl ont. C'est de ce site que l'on doit la philosophie de rétablissement, et les plats délicieux qui en résultent. « La tradition n'est pas quelque chose qui se répète, résume-t-il. Ça se réinvente avec les ingrédients et les instruments de la mondialisation. » Et pour lui, cela signifie synthétiser tout un tas d'influences - « les autres chefs, dont je goûte le plus possible les spécialités, mais aussi Internet » - et sans doute sa formation artistique, car Thomas a étudié les arts du spectacle et travaille régulièrement comme vidéaste. Son talent est d'autant plus admirable qu'il n'a pas vraiment étudié la cuisine : Non père a travaillé toute sa vie dans la restauration, mais il n'y a pas de tradition gastronomique dans la famille. J'ai commencé petit en regardant ma mère, puis j'ai appris avec les chefs de notre resto car nous avons ouvert il y a environ dix ans, mais ça ne fait que trois ans que je suis moi-même chef! » II connaît bien ses fournisseurs. Au marché du Rialto qu'il visite quotidiennement, il essaie de choisir le meilleur de toute l'Italie et retravaille régulièrement le menu, « qui était plus traditionnel au début ». 
En plus d'une excellente main et d'une créativité exemplaire, ses présentations sont soignées et inventives. « Je m'inspire des présentations asiatiques. Et je revisite. » 
Ainsi, les hors d'œuvres typiquement vénitiens ont des allures de sushis, et les classiques tagliatelles aux fruits de mer et à l'encre de seiche deviennent des tagliatelles de seiche, rubans marines à l'impeccable tendreté, présentes dans une polenta noire parfaitement citronnée, le tout recouvert d'une mousse aérienne au wasabi et à l'encre de seiche. Un pur délice, en plus de la surprise visuelle. Les desserts sont au niveau, comme ce tiramisu de trois manières : ci, le mascarpone est fouetté, là, glacé, et là, "normal' 
Dans un équilibre parfait entre tradition qualitative et innovation finaude, accessibles